Élevage
des vers
à soie

Étape 1

Avant la soie il y a le fil, mais avant le fil, qu’y a-t-il ? Il était une fois, la sériciculture…

Le saviez-vous ? La soie vient du cocon de la chenille d’un papillon !

L’éleveur maîtrise l’éclosion des chenilles, plus communément appelées vers à soie, qui sont conservées au froid pour arrêter leur développement. Pleines d’appétit, ces dernières vont se nourrir de feuilles de mûrier, d’où viendra leur nom « bombyx du mûrier ». En quatre semaines, elles atteignent 8 à 10 cm et entreprennent de filer leur cocon en produisant une soie semi-liquide qui se solidifie avec l’air et forme un filament continu. Ce dernier peut mesurer jusqu’à 1,5 km !

 

Si la fabrication d’un fil par une chenille gourmande vous intrigue, rendez-vous avec Bernard Mauchamp ( « papy bombyx ») – ancien chercheur de l’unité internationale séricicole et co-fondateur de Lyon vers à soie. 

Crédit : Jean-Jacques Raynal | Silk in Lyon